Les êtres humains meurent une seule fois, ensuite Dieu les juge.
Hébreux 9.27
Un acteur et homme de théâtre, adulé depuis des décennies, s’en est allé. Comme souvent à l’occasion d’un décès, des personnes enchainent les hommages à la radio ou à la télé. Alors que j’étais dans ma voiture, j’ai été interpellé par l’un d’eux qui disait : « C’était un homme qui ne devait pas connaître la mort, pas lui ! » Quelle surprenante idée, même s’il faut la prendre au deuxième degré.
Le même jour, un pasteur, la soixantaine, décède lui aussi. Un de ses enfants partage la nouvelle, avec tristesse mais en même temps avec reconnaissance : il savait, l’ayant entendu de la bouche de son père, que celui-ci avait une certaine impatience de rejoindre son Seigneur.
Je ne sais ce qu’il en est de la destinée éternelle de l’acteur que beaucoup pleurent, et je ne me permettrais pas de juger ; mais en ce qui concerne ce pasteur décédé qui avait mis sa confiance en Christ, je crois savoir que le Seigneur l’attendait. Non du fait de son ministère, mais de l’amour pour Jésus dont il m’avait parlé avec tant de profondeur et d’émotion.
Notre destinée éternelle se prépare ici-bas et c’est à chacun personnellement qu’il revient de le faire.
Redoutez-vous ce moment ou, comme ce pasteur, avez-vous hâte de rencontrer votre bien-aimé Seigneur ?
Bernard Delépine
__________________
Lecture proposée :
Lettre aux Philippiens, chapitre 1, versets 20 et 21.