Comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs ; comme n’ayant rien et nous possédons toutes choses.
2 Corinthiens 6.10
C’est, de fait, parlant des chrétiens authentiques, que l’apôtre Paul les dit « possédant tout ».
Est-ce qu’ils possèdent une fortune colossale ? Font-ils partie des vingt plus grandes fortunes ? Assurément pas ! Il les dit d’abord regardés comme pauvres, comme n’ayant rien.
C’est ainsi qu’ils sont aux yeux de l’immense majorité, à l’aune de la société. Mais c’est parce que celle-ci ne tient compte que des réalités sonnantes ou trébuchantes considérées en bourse. Or, ce sont précisément celles-là qui n’ont aucune valeur aux yeux des lucides : ceux qui n’investissent que dans les valeurs éternelles. Or, quand on est né de Dieu, on découvre qu’elles nous sont toutes offertes et que la grâce nous est faite de pouvoir les partager – sans rien en perdre ni retenir – avec beaucoup d’autres.
Bien sûr, la peinture que fait l’apôtre n’a rien de tentant. Paraître imposteur, inconnu, mourant, attristé, pauvre, au sein de l’ignominie et de la mauvaise réputation… qui le souhaite ? Mais si cette apparence est la condition de la vraie joie, de la richesse véritable et de la gloire définitive, est-ce payer trop cher ?
Pour en jouir, une seule chose nous est demandée : y croire assez pour la saisir !
C’est cela, la foi !
Richard Doulière
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Lecture proposée :
2nde lettre aux Corinthiens, chapitre 6, versets 3 à 10.