Vous êtes rachetés […] par le sang précieux de Christ comme d’un agneau sans défaut et sans tache prédestiné avant la fondation du monde…
1 Pierre 1.18, 20
On dit parfois qu’en créant l’homme libre, Dieu a pris des risques. Si prendre un risque c’est agir sans savoir ce qui peut en découler, Dieu ne saurait en avoir pris. Tout est pour lui un perpétuel présent. Il savait si bien ce que l’homme ferait de sa liberté qu’il avait d’avance préparé le remède à la désobéissance de sa créature par la mort d’un innocent qui ne pouvait être que lui-même. Nos révoltes, nos misères, il les avait prévues et prévenues.
Il n’en est pas ainsi de nous. Rudyard Kipling disait : « Le plus grand danger dans la vie est de ne pas risquer. Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien, n’est rien ! »
Vivre, c’est prendre des risques même s’ils ne le sont qu’à nos yeux. Et le plus important de tous est celui de la foi. Car faire confiance au Dieu de Jésus-Christ, c’est croire sans preuve, suivre un invisible, attendre l’impossible et l’inimaginable et y « sacrifier » tout : sa volonté, ses biens, ses pensées, son intelligence, ses capacités, en un mot, sa vie !
Mais c’est le risque le plus raisonnable, car qui ne le prend pas perd tout alors que qui le prend, non seulement retrouve tout ce qu’il abandonne mais prend possession de tout ce en quoi il a cru : l’amour du Père céleste, son pardon, sa justice, sa gloire, son éternité !
Richard Doulière
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Lecture proposée :
Lettre aux Romains, chapitre 10, versets 9 à 11.