Autrefois, nous vivions selon les désirs de l’homme livré à lui-même.
Éphésiens 2.3
Lorsqu’on leur a demandé de repartir d’une île du Pacifique où ils se trouvaient si bien, les marins du Bounty se sont mutinés et se sont installés dans l’île paradisiaque : climat agréable toute l’année, fruits et femmes à volonté, eau et gibier en abondance ! De plus, ils ont trouvé le moyen de fabriquer de l’alcool. Mais là, les choses se sont gâtées. La boisson a excité toutes les passions de l’homme livré à lui-même : jalousies, haines, querelles, rixes. Les armes récupérées dans le Bounty servirent à régler les conflits.
À la fin, il ne resta plus sur l’île qu’un seul rescapé, John Adams, avec toutes les femmes et leurs enfants. C’est alors qu’il découvrit, dans une caisse sauvée du Bounty, une Bible. Il se mit à la lire. Sa vie changea radicalement, il traita les femmes avec respect et éduqua les enfants selon les principes chrétiens.
Quelques années plus tard, un navire anglais accosta par hasard à cette île; les marins y trouvèrent une colonie idéale, avec des enfants bien élevés, récitant des versets bibliques en anglais. Couvert par la prescription, Adams ne fut pas inquiété pour sa participation à la mutinerie.
Sa Bible a été conservée au musée de la Société biblique à Londres, témoin de ce qu’elle peut faire dans une vie et dans une société.
Alfred Kuen
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Lecture proposée :
Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, versets 1 à 10.