Ce qui perdit Ninive

Il n’y a point de remède à ta blessure. Ta plaie est mortelle.
Nahum 3.19

Ce troisième chapitre du livre de Nahum est une peinture terrifiante du châtiment de Ninive.

L’accusation n’était pas tendre : mensonge, violence, rapine, idolâtrie, séduction… Pourtant, à moins d’être l’impossible exception, rien de tout cela n’est la cause de sa condamnation et de sa perte à toujours. Bien sûr, le salaire du péché, c’est la mort. Cependant l’apôtre ajoutait : mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur 1. Ce qui perd l’homme, ce n’est donc pas le péché, c’est le refus de la repentance et, par là, de la grâce divine. C’est l’illusion de se croire à l’abri de sa colère, le refus de s’en reconnaître digne.

L’orgueilleuse Ninive, comme inviolable citadelle, ne craignait rien ni personne. Nahum lui fit entendre le bruit des roues, le galop des chevaux, le roulement des chars… Sans remède ! On voudrait trouver dans le chapitre une parole de grâce ; il n’y en a point !

L’histoire se répète-t-elle ? L’Iran, en son orgueil sans borne contre Israël, a-t-il besoin d’un nouveau Nahum ? Les nations aujourd’hui comprennent-elles mieux que vouloir détruire le peuple de Dieu, c’est préparer leur propre perdition ?

Et nous ? Serions-nous meilleurs ? Saurons-nous entendre à temps l’avertissement et saisir la grâce qui nous est encore offerte ?

Richard Doulière

¹ Romains 6.23

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Lecture proposée :
Livre du prophète Nahum, chapitre 3.

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