Je te célèbre car je suis une créature merveilleuse. Tes œuvres sont des merveilles et mon âme le reconnaît bien.
Psaume 139.14
En 1817, le célèbre écrivain Stendhal relate l’expérience qu’il a vécue à Florence en visitant la basilique Santa Croce : « J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux-Arts et les sentiments passionnés¹… » Ce syndrome qui porte son nom est, d’après le psychologue Rodolphe Oppenheimer, caractérisé par une admiration sans borne pour une œuvre d’art dont l’impression de sublime finit par déborder émotionnellement.
Bien que les effets observés aient un côté pathologique non souhaité, et soient insuffisants pour nous faire connaître Dieu, je m’interroge sur notre capacité d’émerveillement. Ne sommes-nous pas facilement blasés, insensibles aux beautés de la création et de notre monde ? Platon rapporte (en donnant la réplique à Socrate dans le Théétète-Parménide) que la sagesse commence dans l’étonnement. Timothée Keller, auteur chrétien contemporain, s’exprime ainsi : « Craindre le Seigneur, c’est être submergé d’émerveillement devant la grandeur de Dieu et son âme. »
Puissiez-vous vous extasier devant les petites et les grandes choses ! Et aussi être éblouis par ce que Jésus-Christ a accompli pour vous à la croix en vous offrant un si grand salut ! Les œuvres de Dieu sont merveilleuses … Voulez-vous le reconnaître ?
Isabelle Kozycki
¹ Rome, Naples et Florence
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Lecture proposée :
Lettre aux Éphésiens, chapitre 1, versets 3 à 10.