Quelques jours plus tard, Jésus se rendit de nouveau à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison. Une foule s’y rassembla si nombreuse qu’il ne restait plus de place, pas même devant la porte…
Marc 2.1-2
Quand on dit d’un endroit que c’est un vrai capharnaüm, c’est qu’il y règne un grand désordre. Sans doute bien des parents ont employé cette expression pour qualifier la chambre de leur ado… Capernaüm était un village de pêcheurs situé au nord du lac de Galilée, où Jésus se rendit à plusieurs reprises, séjournant notamment chez l’apôtre Pierre. C’est sans doute la cohue de personnes s’entassant dans et devant la maison lors de sa présence qui est à l’origine de cette expression populaire. En hébreu, Capernaüm peut vouloir dire le « village du Consolateur ». Il est touchant de voir Jésus apportant à toutes ces personnes en quête de guérison la Parole de Dieu, une parole pouvant non seulement les guérir de leurs maladies ou infirmités, mais surtout de leur maladie spirituelle, du péché qui les éloigne de Dieu.
Malheureusement ces habitants de Capernaüm, si avides de miracles, sont restés indifférents aux paroles du Sauveur et Consolateur envoyé par Dieu au point que Jésus s’est écrié à son encontre : Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Non ! Tu seras précipitée au séjour des morts 1.
Et nous, refuserons-nous de laisser Jésus mettre de l’ordre dans nos vies ?
Bernard Grebille
1 Luc 10.15
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Lecture proposée :
Évangile selon Marc, chapitre 1, versets 21 à 34.