Mais Job lui répondit : « tu tiens le langage d’une folle. Nous acceptons le bien de la part de Dieu, et nous n’accepterions pas aussi le mal ? »
Job 2.10
Comme Job dans sa détresse, ayant perdu enfants et biens, beaucoup d’entre nous ont été plus que tentés de se demander si Dieu était vraiment bon, s’il était vraiment tout-puissant, s’il se préoccupait vraiment de nous.
Attention : il ne nous a jamais promis une vie sans drame et sans douleur. Mais on parle de celui qui est antérieur à tout, le Créateur, celui qu’on ne pourra jamais comprendre absolument. Oui, il autorise le mal, pour des raisons qui nous échappent.
La vraie question, au fond, c’est de savoir comment nous le vivons. Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est à toi de dominer sur lui ¹. C’est en ces mots que Dieu a prévenu Caïn, mais notre lointain ancêtre ne l’a pas écouté et a commis le premier meurtre en tuant son frère Abel.
Il n’y a aucune solution au problème du péché sans acceptation de la situation. Et il y en aura encore moins si l’on se détourne de la foi en Dieu qui a réglé le problème du péché à la croix sur laquelle Jésus-Christ a subi le meurtre et donné sa vie.
Lionel Cavan
¹ Genèse 4.7
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Lecture proposée :
Psaume 23, verset 4.