Car j’aime la miséricorde et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
Osée 6.6
Sept siècles avant Jésus Christ, le prophète Osée exhortait son peuple à vivre vraiment selon ce qui plait à Dieu. Leur religion demandait d’offrir régulièrement des animaux en sacrifices, et ces gens le faisaient, mais sans que leurs cœurs soient vraiment au Seigneur.
L’observation de rites religieux est une chose, plaire à Dieu en est une autre. Du temps de Jésus les choses n’avaient pas changé. Il citera ce verset aux pharisiens, qui lui faisaient le reproche d’enseigner le peuple.
Or, Jésus venant manifester la miséricorde de Dieu, ne pouvait qu’aller vers les pécheurs en quête de pardon.
Jésus-Christ a pleinement incarné ce verset : il a manifesté la bonté, l’amour et la fidélité de Dieu envers l’humanité. Et aussi sa miséricorde (compassion), cette qualité de Dieu qui le pousse à pardonner.
Jésus, lui, n’est jamais allé au temple de Jérusalem pour se faire pardonner en offrant un animal. Car étant parfaitement saint, sans péché, nul besoin pour lui de se faire pardonner.
Il est monté à Jérusalem la semaine de la Pâque, non pour se faire pardonner, mais pour offrir le pardon de Dieu à l’humanité. Non pour sacrifier un animal, mais pour s’offrir lui-même sur la croix.
Il est l’auteur de notre salut, qu’il nous demande d’accepter. Et sa vie, empreinte d’amour, est l’exemple à suivre pour plaire à Dieu.
Francis Rivère
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Lecture proposée :
Évangile selon Matthieu, chapitre 9, versets 10 à 13.