Une pitié sans pareille

Jésus ne le lui permit pas mais lui dit : « Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, comment il a eu pitié de toi. »
Marc 5.19

Il y a pitié et pitié. Le dictionnaire donne deux définitions à ce mot. L’une comme « Un sentiment de compassion et de sympathie devant les souffrances d’autrui » et l’autre comme « Une appréciation méprisante empreinte de commisération condescendante ».

L’homme à qui Jésus demande de témoigner de la pitié de Dieu envers lui a beaucoup souffert. Pour l’empêcher de se faire du mal, on l’avait attaché avec des chaînes et on lui avait mis les fers aux pieds. Mais personne n’avait la force de le maîtriser. Personne… sauf Jésus, Fils de Dieu.

Quand l’homme est pris de pitié pour un malheureux, il le regarde parfois de haut et il l’écrase encore plus. Dieu nous regarde d’encore plus haut mais sa pitié nous sauve. La pitié de Dieu a transcendé la vie de ce démoniaque, elle a transformé sa vie et l’a purifiée.

J’ai été dépressif et suicidaire dans ma jeunesse. Les hommes ont fait ce qu’ils ont pu pour essayer de me délivrer. Mais ni la camisole chimique ni les électrochocs n’ont pu me libérer du mal qui me rongeait. Seul Jésus a pu sauver le mort vivant que j’étais devenu.
Si vous êtes écrasé par la vie, si vous faites pitié à voir, ne perdez pas espoir. Il existe une pitié qui fait renaître l’homme le plus bas tombé : la pitié de Dieu.

Alain Monclair

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Lecture proposée : Évangile selon Marc,
chapitre 5, versets 1 à 20.

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