Il n’a pas besoin comme les autres grands-prêtres d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car il a accompli ce service une fois pour toutes en s’offrant lui-même en sacrifice.
Hébreux 7.27
C’est un paradoxe : la Bible affirme que Jésus-Christ a été à la fois un grand-prêtre offrant des sacrifices, et aussi le sacrifice lui-même. Comment est-ce possible ?
Chamil (1797-1871) était un chef caucasien qui défia l’avancée des Russes trente années durant. Pendant une partie de son règne, il y avait tellement de corruption et de mauvaises actions autour de lui qu’il prit une mesure très sévère : l’auteur de chaque méfait découvert serait puni de 100 coups de fouet.
Peu de temps après, sa propre mère fut reconnue coupable. Chamil s’enferma dans sa tente pendant 2 jours pour prier, sans manger ni boire. S’il faisait une exception, il n’était plus digne d’être obéi. Mais il ne pouvait imaginer de faire fouetter sa mère ! La loi était juste, mais l’amour semblait plus important que la justice…
Au bout des deux jours, Chamil reparut, pâle comme la mort. Il fit ligoter sa mère au poteau de flagellation, et donna au bourreau l’ordre de frapper. Après 5 coups de fouet, il libéra sa mère, mit son propre dos à nu, et demanda au bourreau de lui infliger de toute sa force les 95 coups restants.
De même, sur la croix, Jésus a concilié la justice et l’amour.
Jean-Louis Théron
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 7, versets 22 à 28.