L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder. Genèse 2.15
Dans un parc floral de Martinique, pour attirer l’attention sur le problème de la pollution, un magnifique panneau indique le temps qu’il faudra à différents objets pour être entièrement dégradés.
Depuis plusieurs années de nombreux scientifiques et politiques, de quelque obédience que ce soit, tirent la sonnette d’alarme pour attirer notre attention sur le problème de notre environnement qui se dégrade dangereusement d’année en année. Ils plaident avec conviction et force en publiant des reportages, en écrivant des articles sur les dangers imminents qui nous menacent et sur la responsabilité de chacun envers la nature. Leurs conclusions ne laissent présager rien de bon pour un très proche avenir : « Quelle terre allons-nous léguer à nos enfants et petits-enfants ? » La devise “Après moi le déluge” n’est pas de mise !
Dès le commencement, Dieu a donné à l’homme la mission de cultiver la terre et de la garder. Il me semble que, d’après la Parole de Dieu, tous les hommes devraient donc être de simples écologistes. Nous devrions tous respecter la nature. Un respect journalier qui pourrait consister à ne pas laisser les rebuts d’un pique-nique dans la campagne, à ne pas cueillir des fleurs dans un parc où elles sont protégées, à ne pas jeter des papiers de bonbons par la fenêtre de la voiture… J’ai lu dernièrement un panneau sur lequel, sous le dessin d’un sac de supermarché, étaient inscrits ces mots : « Dans quelques années vous ne serez plus là mais ce sac y sera ! »
Mesurons-nous vraiment la responsabilité que Dieu nous a confiée ?
Jack Mouyon
Lecture proposée : Psaume 19, versets 1 à 7