Yaebets était plus considéré que ses frères, sa mère lui avait donné le nom de Yaebets en disant : «C’est parce que je l’ai enfanté dans la douleur.»
1 Chroniques 4.9
Il y a des noms faciles à porter. Parfois ce n’est pas le cas. Alors certains adoptent un autre prénom ou entreprennent des démarches officielles pour changer de patronyme. On associe facilement le nom à la personne qui le porte au point que le nom peut conditionner son identité. Un nom jugé ridicule ou à connotation négative peut représenter une véritable malédiction…
C’était le cas pour Yaebets, un descendant de Juda. Sa mère a appelé son fils d’un nom évoquant en hébreu la souffrance. Mais Yaebets ne s’est pas laissé enfermer dans cette fausse identité. Il a trouvé en Dieu son secours et son appui. La prière qu’il lui adresse est comme un désir insensé, un souhait d’une audace folle, mais aussi l’expression d’une totale confiance : «Si tu me bénis réellement et si tu agrandis mon territoire, si tu es avec moi, si tu éloignes de moi le malheur pour m’épargner la souffrance…» Et Dieu lui accorda ce qu’il avait demandé.1 Dieu a répondu à sa foi et lui a donné une nouvelle identité. Il a changé la malédiction originelle en bénédiction, au point que Yaebets était plus considéré que ses frères…
Dieu veut opérer la même chose dans notre vie. Il peut nous donner notre véritable identité, celle d’un de ses enfants, adopté par amour ! Quand un malheureux crie, l’Éternel entend et le délivre de toutes ses détresses.2
Bernard Grebille
1 1 Chroniques 4.10 2 Psaume 34.6
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Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 4, versets 3 à 7.