Suivez les mules

Connais-tu le moment où les bouquetins font leurs petits ? Observes-tu les biches quand elles mettent bas ?
Job 39.1

La route d’accès à la station de ski, tracée d’après les calculs sur ordinateur, était très belle, mais… régulièrement coupée par des avalanches. Il fallut se résoudre à la modifier. Un vieux montagnard conseilla : « Suivez donc les mules ! » Que voulait-il dire par là ? Mais qu’elles sauraient choisir le bon chemin.
On l’écouta humblement : les mules suivirent le tracé de la route qui est aujourd’hui le plus souple, le moins accidenté, le plus esthétique possible et… sans avalanche ! Une des plus belles routes de montagne dans le massif.1
Qui les a équipées de cette capacité remarquable ? Un lent dressage de spécialiste ? Le hasard des gènes qui les auraient adaptées à la situation alpestre ?…
Après un long temps d’épreuves usantes et démoralisantes, Job crie son incompréhension à Dieu. Il doute de la puissance et de la sagesse de Dieu en qui il s’est confié jusque-là. Alors Dieu lui rappelle que sa sagesse est infiniment grande. Il lui fait réaliser qu’il n’a pas compris sa grandeur, qu’il ne saisit pas que son Créateur fait toutes choses à merveille. Toutes ses créatures sont au bénéfice de ses soins constants.
Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Éternel, notre Dieu, que ton nom est magnifique sur toute la terre !2

Albert Lentz

1 D’après une chronique radiophonique de Jean Amadou du 5 novembre 2000          2 Psaume 8.4,9

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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 39.

 

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