Je garde le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice, et qui j’en suis persuadé, habite aussi en toi.
2 Timothée 1.5
Comme chacun le sait, Napoléon vénérait celle qui lui avait donné le jour. Elle était restée veuve à l’âge de 35 ans, avec huit enfants. « Je lui dois tout, disait-il, tout ! J’estime que la vie entière d’un homme dépend de la façon dont il a été élevé. Dans la cire molle qu’est une âme d’enfant, celle qui lui a donné le jour grave son empreinte indélébile. »
En ce jour de Fête des mères, si nous en avons encore la possibilité, n’est-ce pas le moment de rendre hommage à celle qui nous a mis au monde et qui nous a entouré de son amour, qui a veillé sur nos premiers pas et nous a conduit dans les rudiments de la vie ? Paul, ce grand serviteur de Dieu, rappelle au jeune Timothée de qui il pouvait tenir en ce qui concernait la foi : sa grand-mère Loïs et sa mère Eunice, elles-mêmes croyantes ferventes.
De nombreux lecteurs peuvent sans doute reconnaître que leur mère a su veiller sur leur enfance et leur adolescence, sans compter son temps ni sa peine. Aussi l’hommage qui peut lui être rendu aujourd’hui doit-il être exprimé, non comme une formalité dont on s’acquitte à la va-vite, mais comme un témoignage de reconnaissance et d’amour filial. Avec une pensée de gratitude pour Dieu qui a façonné le cœur maternel.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 1, versets 3 à 12.