Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.
Luc 15.18
Un père a perdu ses deux fils. Les deux se sont égarés dans le mensonge.
Le cadet est perdu dans le mensonge d’une liberté sans Dieu. Il part et n’est pas retenu. Pourquoi le père laisse-t-il faire ? Pourquoi est-il si absent ? Si faible ? Si… complaisant ? Comme ce père, Dieu court le risque de l’amour plutôt que la certitude de la contrainte. La liberté sans Dieu devient une souffrance invivable. Cette liberté est un mensonge, mais nous sommes si lents à le comprendre. Il faut pour cela qu’elle devienne esclavage.
Et l’aîné ? Quel homme admirable et fidèle ! Quel fils idéal ! Mais quel mépris pour son frère ! Il est perdu dans le mensonge d’une moralité sans Dieu. L’un a claqué la porte de la maison, l’autre a claqué la porte de son cœur. Peut-il revenir ?
Nous sommes ces fils. L’un dans nos pires moments de rébellion, l’autre dans nos meilleurs moments de religion. La plupart des gens préfèrent l’obscurité à la lumière et périr dans leur orgueil. Vaut-il donc mieux mourir de faim que de honte ? Quel mensonge nous tient éloigné de Dieu ?
Revenir ? Oui, une fois que les mots les plus difficiles qui soient sortent de nos cœurs et de nos bouches : J’ai péché. Je suis coupable. Je suis indigne. Pardonne-moi.
Nous sommes-nous perdus ? Aurions-nous claqué la porte… de notre cœur ?
Egbert Egberts
__________________
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 11 à 32.