Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libres.
Jean 8.38
Ce n’est pas la première fois que Thibault s’évertue à ouvrir cette porte qui résiste à ses petites mains. Derrière lui, j’attends patiemment qu’il « capitule » et qu’il se tourne vers moi avec un regard confiant qui signifie : « OK., papi, c’est à toi ! »
Quand j’étais animateur, j’aimais faire le test suivant : je faisais ligoter un jeune « cobaye » sur une chaise. Puis je disais au captif qu’il pouvait se libérer par n’importe quel moyen.
Le pauvre renonçait après s’être exténué en vain, ne pouvant saisir les ciseaux pourtant placés en évidence. Mon verdict : « Tu n’as pas tenté tout ce qui était possible ! » Silence étonné dans la salle…
Alors, un complice soufflait la clé de l’énigme à l’oreille du prisonnier. Immédiatement, les yeux du « désespéré » s’éclairaient et il s’écriait : « Claude, veux-tu me détacher ? » En quelques coups de ciseaux, l’affaire était réglée !
Peut-être qu’un lecteur souffre aujourd’hui même de se voir ligoté par une addiction tenace qui détruit sa vie et celle de ses proches ? Peut-être se trouve-t-il bloqué devant la porte de l’espoir, obstinément fermée ? « J’ai tout essayé ! » soupire-t-il probablement. Tout, vraiment ?
Et si vous vous tourniez vers votre Sauveur, le regard confiant, en disant : « OK, Seigneur, c’est à toi, maintenant ! Tu es mort pour mon péché. Tu as vaincu ma dépendance ! » ?
Claude Schneider
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 29, versets 17 à 24.