Quand il n’y a pas de révélation, le peuple ne connaît aucune retenue !
Proverbes 29.18
« Aux États-Unis, la Bible représentait pratiquement la seule culture commune, celle qui rassemblait les gens simples et les raffinés, les riches et les pauvres, les jeunes et les vieux ; elle ouvrait l’accès à la dignité des livres, elle était le modèle d’une vision d’ensemble, ainsi que la clé de l’art occidental, dont les grandes œuvres, d’une manière ou d’une autre, découlent de l’enseignement biblique. Avec la disparition progressive et inévitable de la Bible, l’idée même du Livre total et la possibilité et la nécessité d’une explication du monde sont en train de disparaître également. Et, ce qui en est le corollaire, les pères et les mères ont perdu de vue le fait que la plus haute aspiration qu’ils puissent nourrir pour leurs enfants, c’est de les voir devenir des sages, comme les prêtres, les prophètes et les philosophes sont des sages.»¹
L’auteur de ses phrases est un professeur d’université du 20ème siècle qui a constaté les changements notoires qui se sont produits parmi les jeunes étudiants américains durant les dernières décennies. Il souligne à quel point la Bible est facteur d’unité, de cohésion d’une nation et d’espérance lorsqu’elle est lue et crue. On peut éliminer la Bible de la culture. Mais comprend-t-on ce que l’on sacrifie en la mettant ainsi de côté ?
Gilles Georgel
¹ L’Âme désarmée – Essai sur le déclin de la culture générale, Allan David Bloom, Éditions Julliard 1987
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Lecture proposée : Livre du prophète Amos, chapitre 8, versets 11 et 12.