« Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. »
Matthieu 11.28
On trouve dans le Bas-Rhin, le long de certaines routes de campagne, des bancs à la silhouette caractéristique : les « bancs-reposoirs ». Ce sont des bancs en grès dont les montants verticaux sont prolongés et supportent à hauteur de tête une seconde banquette horizontale destinée à recevoir les paniers que les paysannes portaient sur la tête lorsqu’elles allaient au marché ou d’un village à l’autre. Les premiers furent installés à l’initiative du préfet Adrien de Lezay Marnésia à l’occasion du baptême du « Roi de Rome », le fils de Napoléon 1er, en 1811. Les paysannes pouvaient ainsi se décharger de leur fardeau sans avoir à se baisser.
Nous pouvons nous aussi porter de lourds fardeaux : soucis familiaux, problèmes de santé, tensions professionnelles, addictions diverses, culpabilité… Jésus nous invite à venir à lui et à nous décharger de nos fardeaux. Lui qui est doux et humble de cœur veut nous libérer de tout ce qui nous oppresse et particulièrement de notre péché. Mais il nous revient de venir à lui, de reconnaître que nous avons besoin d’être libérés et de placer toute notre confiance dans son amour. Sur la Croix il s’est chargé de toutes nos fautes et de toutes nos souffrances pour les expier. En le réalisant, nous pouvons trouver en lui un repos véritable.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Psaume 62, versets 1 à 9.