Le grain de blé tombé en terre doit mourir, sinon il reste seul. Mais s’il meurt il porte beaucoup de grains.
Jean 12.24
Une petite fille accompagne sa grand-mère à l’église, le matin de Pâques. Elle s’étonne : « Jésus ressuscité ? Mais c’est pas possible ! Quand on est mort, on est dans la terre et c’est fini ! »
Oui, elle a raison, cette petite fille. Et pourtant ! Si on met une graine dans la terre, une petite graine de lentille, par exemple. Qui est restée dans son sachet depuis… des mois (peut-être des années ?) avec toutes ses compagnes semblables à elle. Un peu d’eau, de la patience et la graine germera, étendra sa racine, puis une tige, puis deux feuilles… Que se passe-t-il dans l’obscurité de la terre pour qu’elle devienne plante et porte même d’autres graines de lentilles semblables à elle ? C’est un grand mystère.
Que s’est-il passé dans l’obscurité du tombeau où l’on avait placé le corps de Jésus ? C’est un grand mystère aussi. Toujours est-il que le tombeau était vide au matin du dimanche. Les disciples et tant d’autres ont vu Jésus ressuscité, portant les marques de son supplice (mains percées, trou au côté).
Cette résurrection les a galvanisés au point de répandre la nouvelle si activement, de braver si courageusement les persécutions qu’on y croit encore, 2000 ans plus tard.
Et vous, vous y croyez ?
Sylvie Dugand
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Lecture proposée : 1ère Lettre aux Corinthiens, chapitre 1, versets 18 à 25.