Toujours le choix

Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. […] Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.
Josué 24.15

L’écrivain irlandais Joseph O’Connor l’affirme : « On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix. »¹
La lecture proposée nous raconte la triste fin de Judas. Son nom est devenu synonyme de traîtrise. Comment cet homme, que Jésus avait lui-même choisi tout en priant, a-t-il pu devenir un instrument diabolique ?
Lors du choix des douze apôtres, trois évangiles précisent que Judas est celui qui livrera Jésus². Mais, à ce moment-là de sa vie, Judas a encore le choix. Au cours de ses trois années avec Jésus, il apparaît peu, jusqu’à ce que le quatrième évangile mentionne qu’il était voleur tout en faisant croire qu’il se souciait des pauvres³.
Et Judas finit par basculer complètement : pour un gain misérable, il est prêt à livrer Jésus à ses opposants, en le désignant par un baiser faussement fraternel4. Et il donne plein accès au diable dans sa vie5.
Son remords trop tardif et sa vie se terminant par son suicide n’y changent rien : Judas a toujours le choix, mais il est la somme de ses choix !
Posons-nous chacun la question : quelle est finalement la somme de mes propres choix ? À la fin de ma vie, aurai-je choisi le camp des amis de Jésus ou celui de ses adversaires ?

Jean-Louis Théron

1 Desperados, Éditions Phébus, 1994         2 Matthieu 10.4, Marc 3.19, Luc 6.16

3 Jean 12.4-6          4 Matthieu 26.48          5 Jean 13.27

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 27, versets 1 à 10.

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