Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
2 Corinthiens 6.2
Le 8 juin 1523, le théologien Lefèvre d’Étaples présentait la première traduction des évangiles en français. Il écrivit au sommaire : « Le temps de la pure prédication étant venu, nous offrons aux simples fidèles les évangiles traduits en langue vulgaire¹. Le reste du Nouveau Testament suivra plus tard, ainsi on possédera en son entier ce livre de vie qui est la seule règle des chrétiens et où brille le vrai soleil, lumière de la foi, Jésus-Christ, l’unique auteur de notre salut. Nous donnons cette Parole divine telle qu’elle est, sans addition ni retranchement. Le Seigneur veut qu’on prêche l’Évangile à toute créature. Ceux qui en interdisent la lecture au simple peuple, rendront compte de leur conduite devant le tribunal de Dieu. »
Lefèvre disait avec sa traduction que le temps était venu où l’Évangile devait être lu par tout le monde. Qu’il était nécessaire que grands et petits sachent la bonne nouvelle. Et, en lisant, qu’ils corrigent les nombreuses fautes de la chrétienté et délaissent les autres traditions humaines qui ne peuvent sauver…
Cinq cents ans ont passé, la nuit est avancée, le jour approche ² ! Étranglez l’ignorance : pour connaître la vérité, lisez la Bible. Recevez Jésus-Christ qui se révèle par elle.
Dominique Moreau
¹ distincte du latin et du grec
² Romains 13.12
__________________
Lecture proposée :
Lettre aux Hébreux, chapitre 4, versets 1 à 13.