Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; j’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché.
Psaume 32.5
Si on ne peut rien changer au passé, notre façon d’appréhender le présent peut modifier notre futur. Par exemple : « J’ai trop mangé, je suis malade, je ne mangerai plus autant » ou bien « Je n’en ai fait qu’à ma tête, je suis dans la galère, dorénavant j’écouterai les conseils ».
Cette possibilité de gérer le présent en fonction du passé est primordiale. Cela s’appelle l’expérience. Elle ouvre un horizon de progrès considérable… mais seulement dans la mesure où ce passé ne nous immobilise pas par les regrets, les remords… ou pire, par un semblant de déni.
Nous ne pouvons pas toujours être fiers de ce que nous avons fait ou vécu. Le refrain « Je ne regrette rien » n’est qu’une bravade qui nous évite de nous confronter à nos erreurs. La mauvaise conscience, qu’on peut couvrir autant qu’on veut par un positivisme de surface, ne disparaîtra que lorsqu’on aura réglé définitivement le problème.
Un « nouveau départ » n’est possible que si nous assumons notre passé pour ensuite nous libérer de son poids. On ne l’efface pas mais on peut le regarder en face et s’en détacher par le pardon que seul Dieu peut nous accorder.
Libéré de ce fardeau, on peut désormais faire mieux avec le meilleur conseiller qu’on puisse espérer : Jésus-Christ.
Jocelyn Cassirame
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Lecture proposée :
Psaume 32.