[Jésus] leur posa [à ses disciples] cette question : Qui suis-je, d’après les foules ?
Luc 9.18
Demandez autour de vous qui était Jésus. Vous entendrez : le fondateur du christianisme, un révolutionnaire, un prophète, un homme de bien…
Toutes ces réponses comportent une part de vérité. Mais aucune ne correspond à ce que Jésus a dit de lui-même.
En effet, Jésus a affirmé qu’il était :
Le Messie (Jean 4.25-26), l’envoyé de Dieu pour apporter le salut.
Le pain de vie (Jean 6.35, 48), répondant à notre besoin de nourriture spirituelle.
La lumière du monde (Jean 8.12 ; 9.5 ; 12.46), éclairant l’obscurité de toutes les affirmations contradictoires qui nous entourent.
La porte (Jean 10.9), qui donne accès au Ciel.
Le bon berger (Jean 10.11, 13), qui guide son troupeau.
Le Fils de Dieu (Jean 10.36), qui manifeste au monde qui est Dieu.
Ces affirmations suscitent une réponse personnelle de notre part. S’il est le pain, est-ce que je m’en nourris ? S’il est la porte, est-ce que je la franchis ? S’il est le bon berger, suis-je prêt à le suivre ?…
En fait, ce qui nous embarrasse, c’est que ces affirmations remettent en cause nos choix de vie. C’est pour cela que la simple mention du nom de Jésus-Christ suscite des réactions, plus souvent négatives que positives. C’était le cas de son vivant, à son époque. C’est encore le cas aujourd’hui.
Seriez-vous de ceux qui sont réticents à changer ?
Jean-Louis Théron
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Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 10.