Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.
Jean 19.30
Si la tristesse de mon péché est une condition préalable pour aller à Christ, comment saurai-je si je me suis suffisamment affligé ? Ou qu’arrivera-t-il si mon repentir n’est pas assez sincère et profond ? Enfin, combien de temps devrai-je me repentir avant d’avoir accès à la faveur de Dieu ? L’obligation d’un travail d’esprit ou corporel pour aller à Dieu est un faux évangile entendu malheureusement trop souvent…
Puis-je créer de la chaleur en regardant la glace, de la lumière vis-à-vis de l’obscurité, de la richesse devant la pauvreté, ou encore produire de la santé face à la maladie ? De même, avec mon péché, comment serai-je capable d’engendrer une repentance qui satisferait Dieu pour être sauvé ?
Seule la révélation de l’amour de Christ crucifié pour moi en est capable ! Il n’y a que la force de la bonté divine qui soit en état de briser mon cœur¹.
Il ne faut jamais confondre l’Évangile et ses effets. Le salut est un cadeau de l’amour de Dieu qui se révèle en Christ crucifié². Il dit que Jésus sur la croix a tout accompli pour moi ! Son salut opère dès que je crois en son sacrifice pour ôter mes fautes.
Ainsi, la question n’est pas de savoir si je me suis suffisamment affligé, mais de croire que Christ sur la croix a tout accompli pour me sauver.
Dominique Moreau
¹ Romains 2.4
² Éphésiens 2.8
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Lecture proposée :
Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 21 à 28.