Le méchant, dans son arrogance, déclare : Dieu n’existe pas. Il ne va pas chercher plus loin, c’est là le fond de sa pensée.
Psaume 10.4
« Dieu nie le monde et moi je nie Dieu. Vive rien puisque c’est la seule chose qui existe. » Ainsi s’exprime Nada l’ivrogne dans « L’État de siège » d’Albert Camus.
Cette répartie traduit l’incompréhension que suscite l’apparente indifférence de Dieu envers les malheurs de l’humanité. Puisque nous ne voyons pas Dieu intervenir, c’est qu’il n’existe pas ! Et que mettre d’autre à la place ? Il faut admettre l’absurdité de notre monde…
D’autres refusent de croire en l’existence de Dieu parce qu’ils veulent mener leur vie à leur guise, en toute liberté et sans contrainte morale. « J’avais des raisons de ne pas vouloir que le monde ait un sens ; et par conséquent, j’ai supposé qu’il n’en avait pas, et j’étais capable sans difficulté aucune de trouver des motifs satisfaisants pour étayer cette thèse », avoue l’écrivain athée Aldous Huxley dans « La Fin et les Moyens ».
Le roi David qualifie d’insensé celui qui raisonne ainsi : Le fou dit dans son cœur: « Il n’y a pas de Dieu ! »1 On peut être très intelligent et en même temps manquer de sagesse, si l’on nie l’existence de Dieu contre toute évidence.
Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. La connaissance du Dieu saint, voilà en quoi consiste l’intelligence.2
Bernard Grebille
1 Psaume 14.1
2 Proverbes 9.10
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Lecture proposée :
Psaume 14.