Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
Romains 7.24
Surprenante interrogation venant de l’apôtre Paul : « Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? » N’est-ce pas étrange ? En fait, il a tant souffert au cours de son ministère, fatigué et usé par tant de voyages, d’oppositions, de sévices, que son cri d’angoisse pourrait se comprendre. À moins qu’il n’y ait une autre raison. Ne vient-il pas d’écrire : « Je suis charnel, vendu au péché… Je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais… Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi… je fais le mal que je ne veux pas… le péché habite en moi » ?
Ce propos est inattendu de la part de l’apôtre. Lui que l’Église a surnommé « Saint-Paul » se déclare être un grand pécheur : « le premier des pécheurs » dira-t-il 1.
Voilà qui nous remet en question ! Si, au cours de notre vie, nous n’avons jamais dit, comme Paul : « Misérable que je suis… », serait-ce que nous n’avons pas reconnu à quel point nous sommes pécheurs aux yeux de Dieu ?
Il n’est jamais trop tard pour s’en rendre compte et passer par une profonde repentance. Ainsi pourrons-nous dire, comme l’apôtre Paul : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ». Car c’est en lui seul que nous trouvons la délivrance du péché.
Yves Perrier
1 1 Timothée 1.15
__________________
Lecture proposée : Lettre aux Romains,
chapitre 7, versets 7 à 25.