En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance Ă©ternelle et sa divinitĂ©, se voient comme Ă l’Å“il, depuis la crĂ©ation du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
Romains 1.20
C’est Proust, dit-on, qui aurait affirmé : « Le seul véritable voyage n’est pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir de nouveaux yeux. »
Vous doutez peut-Ăªtre encore de l’existence de Dieu ou de sa capacitĂ©, s’il existe, Ă se prĂ©occuper des crĂ©atures insignifiantes que nous pouvons reprĂ©senter sur notre minuscule planète. Je souhaite de tout cÅ“ur, non que vous ayez de nouveaux yeux, mais que vous ouvriez ceux que Dieu vous a donnĂ©s.
Car je suis convaincu que la nature, à elle seule, dès que l’on se penche sur elle pour la voir et l’entendre, porte les preuves éblouissantes de la toute sagesse et bonté du Créateur. Comment le hasard aurait-il pu imaginer tant de beauté, tant d’éléments interdépendants, dont l’absence d’un seul signifierait le néant ? Réfléchissez-y un instant.
Si ce n’est pour se persuader soi-mĂªme et faire taire sa conscience, qui peut, honnĂªtement, prĂ©tendre que l’univers s’est fait Ă partir de rien, sans raison ni Raison ?
Mais lorsque l’on cesse de se fermer les yeux, le plus extraordinaire voyage conduit Ă la rencontre de l’auteur, l’architecte, l’artiste de tout ce que voient nos yeux, de ce qui nous Ă©merveille et de tout ce qu’aiment nos cÅ“urs.
Et ce n’est qu’un commencement !
Richard Doulière
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Lecture proposée : Lettre aux Romains,
chapitre 1, versets 18 Ă 21.