Le droit à l’oubli

Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs désordres.
Hébreux 10.17

La naissance des réseaux sociaux par Internet a donné naissance à un problème inattendu : celui de l’archivage pour une durée indéterminée de tous les propos tenus. Même si ce que vous avez dit ou écrit, il y a 5 ans, ne vous correspond plus, vous êtes définitivement liés, identifiés à ce dont vous êtes l’auteur. Cette gêne, que peut occasionner cette impossibilité d’effacer le passé, a donné naissance à un nouveau droit qui fait l’objet de réflexion et d’un éventuel projet de loi : le droit à l’oubli numérique. Pour le président de la CNIL1, ce droit est une garantie de la liberté individuelle « le droit de dire des choses, de changer d’avis et de se retirer d’un système sur le réseau Internet.2 »
Il existe une instance chez qui non seulement nos propos, mais aussi nos actes mauvais passés peuvent être effacés. Cette instance est Dieu. Par Jésus-Christ, mort pour nos péchés, Dieu nous offre le pardon, l’effacement de nos fautes. Il nous reconnaît le droit de changer d’avis, de mentalité, de comportement, le droit à l’oubli du passé pour une réhabilitation et un nouveau départ. Une seule condition est nécessaire pour bénéficier de ce droit : regretter ce dont nous avons honte, le lui confesser et croire à la valeur de la mort de Jésus pour en effacer toutes les traces. Ne vous privez pas du droit à l’oubli éternel !
Gilles Georgel
1 Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés
2http://www.generation-nt.com/droit-oubli-consultation-publique-charte-actualite-998391.html

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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 1, versets 5 à 10.

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