Notre signe de filialité

Le père dit à ses serviteurs : – Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le-lui ; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales.
Luc 15.22

Pour se rendre à la chapelle, un vieillard qui vivait sur le domaine d’un noble à Glamorganshire avait l’habitude d’emprunter le chemin privé de celui-ci, car cela lui épargnait un long détour. Un voisin le raconta au noble qui était aussi magistrat.
Un jour que notre homme se rendait, comme à son habitude à la maison de Dieu par ce chemin, le magistrat l’arrêta et lui demanda :
– De quel droit passez-vous sur ce chemin ?
– Aucun droit, Sir ! Mais j’ai pensé que vous n’auriez pas d’objection à ce qu’un vieil homme qui vit sur vos domaines depuis tant d’années passe par ce chemin pour se rendre à l’église, d’autant plus que l’autre chemin est si long.
– Donnez-moi votre bâton !
Le vieillard s’exécuta en tremblant, ne sachant pas ce qui lui arriverait. Puis, à sa surprise, son interlocuteur lui donna son propre bâton surmonté d’un pommeau en or et lui dit :
– Voilà, mon brave homme : si quelqu’un vous demande de quel droit vous passez sur ce chemin, montrez-lui ce bâton et dites-lui que c’est moi qui vous l’ai donné.
C’est exactement ce que le père du fils prodigue a fait pour son fils : il a ôté l’anneau de son doigt et le lui a donné en signe de la filialité retrouvée.
C’est aussi ce que Dieu a fait pour nous en donnant son Fils pour que nous puissions être appelés ses enfants.
Alfred Kuen

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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 3, versets 1 à 3.

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