L’incomparable lessive

Si nous marchons dans la lumière,… le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
1 Jean 1.7

Le prince roumain Vladimir GHIKA (1873-1954) a écrit dans Pensées pour la suite des Jours :
« Le sang tache toujours. Seul le sang qui rachète ne tache pas. Bien plus, il lave. Il lave jusqu’à l’ineffaçable. » En chrétien, il pensait au sang du Christ.
Le sang de la haine tache toujours tout d’une salissure indélébile. Il crie jusqu’au ciel, depuis celui d’Abel jusqu’à celui des guerres modernes. Il réclame justice, crie vengeance.
Seul peut le faire taire le sang de l’amour qui rachète et lave. Oui, un seul : celui que Jésus a versé à la croix pour le pardon de nos crimes, pour faire taire la voix du sang qui nous accuse.
Mais il ne fait taire le sang accusateur que si nous avons d’abord crié notre misère, confessant nos lacunes, nos erreurs et nos fautes, comme le publicain de la parabole : Seigneur, sois apaisé envers moi, le pécheur. C’est cela marcher dans la lumière. La grâce ne peut que suivre la condamnation et aucun verdict n’a plus de poids que celui qui sort de notre propre bouche. C’est lui qui garantit, non seulement le pardon, mais encore la consolation du Seigneur.
Et ce sang lave jusqu’à la tache la plus ineffaçable. Rien d’autre, absolument rien d’autre, rien que le sang de Jésus, ne peut effacer, même un seul de nos plus petits péchés. Mais ce sang-là, le Sien, lui peut les effacer tous.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 9 à 14.

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