Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance.
Genèse 1.26
Un monsieur âgé me dit : « Avouons que nous sommes des êtres branlants ! Les animaux, eux, à peine nés, ils sont debout ! »
Mettre la fin de la vie des humains en relation avec le début de celle des animaux ? Cet homme serait-il désabusé au point d’envier nos amis à quatre pattes ?
C’est vrai, un agneau gambade très vite avec sa mère. Mais il me semble que l’avantage s’arrête là !
Quel émerveillement devant le développement d’un bébé en un enfant, un ado, un adulte accompli ! Rien de tel pour Fifi qui ne nous présentera jamais le moindre projet, le moindre accomplissement !
L’homme a été créé à l’image de son Créateur. Comme lui, il raisonne, aime, fait des choix. Hélas, son développement a été stoppé par un poison dans son cœur, le péché. Bien avant sa vieillesse, ce qui est devenu branlant en lui, c’est sa perception de Dieu et sa foi en lui. Sa volonté de choisir le bien et de résister au mal est devenue vacillante et son amour est souvent marqué par l’égoïsme.
Oui, l’image de Dieu en nous est bien ébranlée. Parfois, notre comportement est plus bestial que celui d’un animal. Et face à l’éternité, sans Dieu, avons-nous plus d’espérance que les bêtes ? Nous avons tant besoin d’être recréés par Dieu, et c’est précisément ce que sa Parole promet à ceux qui viennent à lui. C’est pour cela que notre Sauveur a donné sa vie !
Claude Schneider
__________________
Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 5, versets 17 à 21.