Maintenant mon âme est troublée. Et que dirais-je ? … Père, délivre-moi de cette heure ? … Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure.
Jean 12.2
« Il n’y a rien de plus beau dans l’univers que Jésus-Christ ; il n’y a rien de plus grand en Jésus-Christ que son sacrifice » (Bossuet).
Le prophète Ésaïe écrivait dans le chapitre 53 de son livre : Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé. Il ajoute plus loin : il a plu à Dieu de la briser par la souffrance 1.
Les desseins de Dieu sont bien trop grands pour que nous puissions les saisir. En effet, si d’une part les hommes sont responsables de sa crucifixion et de sa mort, il fallait que le Christ souffre ces choses et qu’il entre dans sa gloire, dira Jésus à ses disciples 2.
Souvenons-nous en ce Vendredi saint que Jésus est en agonie sur la croix du Golgotha pour porter nos péchés et expier nos fautes. C’est pour chacun de nous que le Juste a été percé, qu’il a été brisé et qu’il est mort pour les injustes. Resterions-nous insensibles à une telle souffrance, aurions-nous oublié qu’il s’est volontairement offert en sacrifice pour que nous puissions être sauvés ? Pouvait-il y avoir amour plus grand ?
Il n’ y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, disait-il 3.
Albert Nouguier
1 Ésaïe 53.4 et 10 2 Luc 24.26 3 Jean 15.13
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 12, versets 23 à 33.