Voyez comme il l’aimait.
Jean 11.36
Lazare et ses sœurs Marthe et Marie étaient des amis de Jésus. Quand Lazare tomba malade, ses sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. » Jésus se voulut rassurant : « Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le fils de Dieu soit glorifié par elle. » La suite du récit semble lui donner tort. Jésus resta encore pendant deux jours dans le lieu où il avait reçu la nouvelle. Et pendant ce temps, Lazare mourut.
Jésus, avait-il fait preuve d’insouciance ? Aimait-il réellement Lazare et ses sœurs ? Marthe et Marie avaient-elles raison de lui faire cette remarque qui ressemble fort à un reproche : « Si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ? »
Devant le tombeau de Lazare, Jésus frémit d’émotion et pleura. Voyant ses larmes les Juifs présents dirent : « Voyez comme il l’aimait. »
Tout au long de son ministère Jésus a toujours fait preuve d’une grande compassion envers les hommes, même lorsque ses paroles pouvaient paraître sévères et dures. Un autre récit nous relate des larmes de Jésus face à Jérusalem dont la majorité des habitants l’avaient rejeté1.
Vous et moi, qui que nous soyons, croyant en Dieu ou non, nous bénéficions de la même compassion de la part de Jésus-Christ. Même si nous avons l’impression qu’il tarde à nous exaucer, à venir à notre secours ou à répondre à nos demandes.
Sa compassion pour les hommes n’a pas changé.
Jack Mouyon
1 Luc 19.41-42
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 19, versets 41 à 44.