Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ?
Luc 6.39
Jésus appelle chacun à reconnaître ses fautes, à se remettre en question et à le recevoir comme son Sauveur. Mais plusieurs répondent : « Je ne suis pas plus coupable que mon voisin ! » ou encore : « Tout le monde le fait… » Plusieurs cachent leurs erreurs derrière celles des autres et accusent la multitude d’en être responsable.
Sénèque, le philosophe romain, constatait déjà que la plupart des hommes ne vivaient pas de raison, mais d’imitation : « La source de nos plus grands embarras, c’est l’habitude où nous sommes de nous façonner au gré de l’opinion. »1 Aujourd’hui, est-ce différent ? Souvent, nos choix se rapportent à ceux des autres. Notre avis n’est plus dans l’analyse, mais dans le nombre de ceux qui l’adoptent ! Finalement, au lieu d’évaluer, nous comptons…
Or ce n’est pas le nombre qui importe. Jésus avait averti ses auditeurs : Entrez par la porte étroite ; en effet, large est la porte et facile la route qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s’y engagent. Mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie ! Qu’ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent ! 2
Les hommes s’influencent, égarant les autres et égarés eux-mêmes3, écrivait l’apôtre Paul.
Laisseriez-vous un aveugle conduire votre voiture ? N’abandonnez pas votre destinée aux autres. Avant l’heure où toutes les illusions s’évanouissent, considérez la réconciliation que Dieu offre à quiconque croit en Jésus-Christ.
Dominique Moreau
1 in De la vie heureuse 2 Matthieu 7.13-14 3 2 Timothée 3.13
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 15, versets 1 à 14.