Aux vainqueurs, je donnerai à manger les fruits de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
Apocalypse 2.7
Il y a une chanson célèbre dont le refrain commence comme ça. Tout le monde a l’air sinon de l’aimer au moins de la connaître. Vous savez sûrement chanter ces quelques mots, non ?
Mais c’est la Bible qui parle du paradis ! Pas souvent : même pas cinq fois. Nous, on emploie couramment ce mot pour parler d’un endroit très beau, très calme, où on a été (ou sera) très heureux, un lieu porteur de beaux souvenirs : une plage de sable blanc au bord de la mer couleur turquoise, un petit coin tranquille de campagne, une vue grandiose par-dessus les montagnes ou le petit jardin débordant de fleurs de sa grand-mère…
Jésus sur la croix promet « le paradis aujourd’hui » au brigand qui agonise à côté de lui. Dans la Bible, le paradis, c’est un endroit merveilleux où l’on va après la mort. On peut dire que c’est l’endroit où habite Dieu. Certains parlent plus volontiers du « ciel ». (Mais il y aussi l’enfer !)
On n’ira pas tous au paradis, même si la chanson le dit. Ceux qui aiment Dieu, qui croient que Jésus est venu pour les sauver, auront le bonheur d’y habiter un jour. Les autres… Mais vous ne faites pas partie de ces autres, dites-moi ?
Sylvie Dugand
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23, versets 33 à 43.