« Memento mori »

Pour moi, en effet, la vie, c’est Christ, et la mort est un gain.
Philippiens 1.21

En ce début du mois de novembre, nombreux sont ceux qui se rendent sur la tombe d’un proche, pour se souvenir des êtres aimés. Devant ce rappel de la finitude humaine, n’est-ce pas aussi l’occasion de s’interroger sur sa propre destinée ? S’il y a bien une certitude nous concernant tous, c’est que nous mourrons un jour… Alors que la mort était une réalité bien présente autrefois, de nos jours tout est mis en œuvre pour l’occulter et nous maintenir dans l’insouciance. Autrefois, dans certains monastères, un moine âgé passait dans les différents ateliers où travaillaient ses frères en proclamant : « Memento mori, memento mori », « Souviens-toi, tu mourras un jour !» Ce rappel permettait aux moines de prendre du recul par rapport aux tâches quotidiennes et d’apprivoiser l’idée de leur mort afin de s’y préparer.
C’est en plaçant notre confiance en Jésus-Christ que nous pouvons apprivoiser notre mort. Nous pouvons nous appuyer sur ce qu’il affirme : Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle.1 Ainsi, « l’art du bien mourir » consiste pour les croyants à se préparer tout au long de leur vie à rencontrer celui qui par amour pour eux a donné sa vie pour les sauver. Alors, comme l’apôtre Paul, ils peuvent avoir l’assurance que la mort n’est qu’un passage vers un au-delà où ils seront heureux en présence de leur Créateur et de leur Sauveur.

1 Jean 3.36

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 1, versets 20 à 26.

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