Pierre, le prit à part et se mit à lui faire des reproches en disant : À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas.
Matthieu 16.2
Une autre manière de dire : que Dieu nous en préserve ! Devant un événement fâcheux susceptible d’arriver, comme une catastrophe, une épidémie, un problème majeur pressenti, à tort ou à raison, on en refuse la possibilité. C’est un réflexe de se dire que cela n’arrivera pas, comme pour se rassurer.
Même en tant que chrétien, on peut concevoir que cela ne peut pas être dans la volonté de Dieu de permettre à une telle chose d’arriver. On s’attend à ce que Dieu arrête ce processus jugé négatif pour nous ou un être cher.
Alors que le Seigneur annonce sa mort prochaine à ses disciples, ceux-ci sont choqués et pas enchantés par la perspective de perdre leur Maître. Pierre reprend donc Jésus en lui disant : à Dieu ne plaise ! Cependant, c’était bien pour mourir sur la croix, afin d’expier les péchés du monde que le Père a envoyé son Fils sur la terre. Une fois sa mission accomplie, il ressuscitera.
Jésus reprend donc vertement Pierre en lui montrant que ses pensées sont toutes humaines, inspirées par Satan, cherchant à contrecarrer le plan divin du salut de l’humanité.
Veillons donc à aligner nos pensées sur celles de Jésus, disant : Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux1 ! Que cela plaise à Dieu !
Jean-Michel Guerche
1 Matthieu 26.39
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Lecture proposée :
Évangile selon Matthieu, chapitre 16, versets 21 à 28.