Un point sensible

Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez […], vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
Matthieu 18.3

Lorsqu’un patient va consulter un médecin, ce dernier commence toujours par le questionner et l’examiner avant d’établir une ordonnance. Il lui tâte le pouls, prend sa tension et l’ausculte. Il met le doigt à divers endroits sans que le patient manifeste quelque chose. Mais au moment où il appuie sur le point sensible, la douleur arrache un cri au patient : « Aïe, n’appuyez pas, vous me faites mal ! »
C’est ce qui arrive très souvent quand on parle de Jésus et de la nécessité de se convertir. Tant qu’il s’agit des évènements et du mal qui règne dans le monde, des difficultés que rencontrent les gens pour vivre, quand on parle de voitures, de politique, de vacances et de tant d’autres choses, tout va bien et la conversation peut se prolonger longtemps. Mais si l’on aborde la nécessité de se reconnaître pécheur perdu, le besoin de repentance et de pardon, alors on touche un point sensible et des voies s’élèvent : « N’appuyez pas ! » Le mot de conversion suscite de nombreuses réactions d’hostilité. Il dérange autant des non-croyants que certaines personnes qui fréquentent les églises et veulent être chrétiens sans Christ et sans contrainte.
Or on ne devient chrétien qu’en recevant Jésus, le Fils de Dieu, pour son Sauveur après avoir reconnu sa culpabilité en vivant loin de Dieu.
Venez à Dieu, ou revenez à lui : c’est là la véritable conversion.

Albert Nouguier

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Lecture proposée : Livre du prophète Ézéchiel, chapitre 18, versets 28 à 32.

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